L’homme politique et entrepreneur ivoirien Jean-Louis Billon a tiré la sonnette d’alarme sur l’état du système éducatif en Côte d’Ivoire. « L’enseignement doit redevenir une priorité nationale, un pilier du développement »
Un diagnostic sans concession
L’école ivoirienne souffre d’un manque criant de moyens, d’infrastructures dégradées, d’un personnel enseignant sous-payé et parfois démotivé, ainsi que d’un programme scolaire « déconnecté des réalités du pays ». Il a aussi dénoncé l’inégalité d’accès à l’éducation entre les zones urbaines et rurales, affirmant que « trop d’enfants dans le nord et l’ouest du pays parcourent encore des kilomètres à pied pour aller à l’école ».
Des propositions concrètes
Fidèle à son approche pragmatique, Billon a proposé une série de mesures pour relancer le secteur. Parmi elles, une augmentation significative du budget alloué à l’Éducation nationale, la construction de 5 000 nouvelles salles de classe d’ici 2030, ainsi que la mise en place d’un programme national de formation continue pour les enseignants.
Il a également insisté sur l’intégration du numérique dans les salles de classe, estimant que « l’avenir de nos enfants passe par leur capacité à maîtriser les outils technologiques dès le plus jeune âge ».
Un appel à l’union nationale
Au-delà des clivages politiques, Jean-Louis Billon a appelé à une mobilisation collective autour de l’éducation : « Investir dans l’école, c’est investir dans la paix, dans la stabilité, et dans l’avenir de notre nation ». Il a conclu en exprimant sa volonté de faire de ce chantier une priorité.
Un enjeu crucial pour l’avenir
Alors que la Côte d’Ivoire aspire à devenir un pays émergent, la question de l’éducation reste centrale. Avec des figures comme Jean-Louis Billon qui s’en emparent sur la scène publique, le débat semble relancé. Reste à savoir si les discours seront suivis d’actions concrètes.