À l’heure où la Côte d’Ivoire se prépare à de nouvelles échéances électorales, un nom émerge avec insistance, porté par une vision singulière et résolument différente : celui de Jean-Louis Billon. Homme d’affaires respecté, ancien ministre du Commerce et figure influente du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), il s’affiche aujourd’hui comme le seul candidat ouvertement opposé à la logique tribale qui, selon lui, gangrène encore le paysage politique ivoirien.
Dans un climat où les appartenances régionales et ethniques continuent de peser lourdement sur les choix électoraux et les dynamiques de pouvoir, Jean-Louis Billon rompt avec la rhétorique habituelle. Il est temps de donner à chaque Ivoirien la même chance, quel que soit son nom, sa région ou sa communauté d’origine.
Une rupture assumée
Sa prise de position tranche avec les discours plus prudents de ses concurrents. Là où certains continuent d’exploiter les clivages identitaires pour s’assurer un socle électoral, Billon appelle à une refondation du contrat social ivoirien, basé sur l’équité, la méritocratie et le dépassement des appartenances communautaires.
Cette posture lui attire autant de soutiens que de critiques. Ses partisans saluent un courage politique rare et une vision d’avenir pour une Côte d’Ivoire véritablement unie. Ses détracteurs, eux, l’accusent d’idéalisme et d’ignorer les réalités sociopolitiques du pays.
Une ambition nationale
Jean-Louis Billon ne cache pas ses ambitions présidentielles. Et à mesure que sa campagne prend de l’ampleur, il trace les contours d’un programme centré sur l’éducation, l’emploi des jeunes et la réconciliation nationale.
Loin d’un discours populiste, sa vision s’appuie sur une stratégie économique inclusive et un engagement ferme à restaurer la confiance dans les institutions.
Un pari risqué, mais porteur d’espoir
Être le seul à tenir un tel discours dans une scène politique encore dominée par les équilibres régionaux est un pari audacieux. Mais dans une société de plus en plus jeune, connectée et en quête de changement, ce message pourrait bien résonner au-delà des clivages traditionnels.