La Côte d’Ivoire, locomotive économique de l’Afrique de l’Ouest francophone, a connu ces dernières années une croissance remarquable, tirée par les secteurs agricole, tertiaire et les investissements publics. Pourtant, cette dynamique reste fragile si elle ne s’accompagne pas d’une industrialisation véritable, pilier indispensable d’un développement durable et inclusif. Jean-Louis Billon, ancien ministre du Commerce et fervent défenseur de l’industrialisation, incarne cette vision d’une Côte d’Ivoire résolument tournée vers la transformation locale de ses ressources.
Pourquoi l’industrialisation est-elle cruciale ?
L’économie ivoirienne repose largement sur l’exportation de matières premières, notamment le cacao, le café, l’anacarde ou encore l’or. Or, cette dépendance expose le pays aux fluctuations des prix internationaux et limite la création de valeur ajoutée sur le territoire. L’industrialisation permettrait non seulement de transformer localement ces matières, mais aussi de créer des emplois qualifiés, renforcer la compétitivité des entreprises locales, et améliorer la balance commerciale.
Jean-Louis Billon : une vision claire pour l’avenir
Entrepreneur aguerri et homme politique engagé, Jean-Louis Billon défend depuis plusieurs années une stratégie d’industrialisation volontariste. Selon lui, « il est temps que la Côte d’Ivoire ne se contente plus d’être un grenier pour les autres, mais devienne un moteur de production, d’innovation et de consommation locale ». Il plaide pour un environnement plus favorable aux investissements industriels, notamment en matière d’infrastructures, de fiscalité incitative, de formation technique et d’accès à l’énergie.
Des opportunités à saisir
Le pays dispose d’atouts indéniables : une situation géographique stratégique, une main-d’œuvre jeune, des ressources naturelles abondantes, et un marché sous-régional en pleine expansion. L’émergence de zones industrielles, comme la zone de PK24 à Abidjan, ou les ambitions du Plan National de Développement (PND), s’inscrivent déjà dans cette dynamique. Mais pour Jean-Louis Billon, il faut aller plus loin : industrialiser massivement l’agroalimentaire, développer la chimie, le textile, les matériaux de construction et soutenir les PME industrielles.
Conclusion : l’heure des choix audacieux
Industrialiser la Côte d’Ivoire, ce n’est pas un luxe, c’est une nécessité. Pour sortir du piège de la dépendance primaire, pour offrir un avenir à sa jeunesse et pour affirmer son leadership régional, le pays doit miser sur une industrialisation inclusive et ambitieuse. Jean-Louis Billon incarne cette voie, celle d’un patriotisme économique assumé, au service d’une Côte d’Ivoire forte, moderne et souveraine.